D'aussi longtemps qu'existe la vie
Une pensée me tracasse depuis plusieurs semaines ;
Une de celles qui vous laissent pantois,
Une de celles qui vous causent de la peine,
Une de celles qui vous laissent sans voix.
Du plus vieux jusqu'à aujourd'hui,
D'aussi longtemps qu'existe la vie,
Les Hommes se battent malgré leurs souffrances,
Ne nous laissant guère de répit, guère d'espérance.
Ils se brisent mutuellement chaque jour le cœur,
Ne traçant dans leur sillage que désespoir et malheur.
Ont-ils autre chose que cette foutue fierté ?
L'honneur et les muscles font-ils d'eux des êtres aimés ?
Vous pensez que le respect se fait dans le sang,
Que le gloire danse à vos tueries.
Mais qu'avez-vous dans la tête ?
La guerre fera-t-elle de vous quelqu'un d'honnête ?
Vous êtes libres de votre destin, certes,
Mais tomber au plus bas ne donne-t-il pas l'alerte ?
Aimez-vous à ce point la télévision,
Que passer pour des crétins sera votre renom ?
Préférez-vous les armes et la mort,
Que cela fait abstraction des remords ?
A vous je pose une question :
Vous jouez-nous un tour ?
A vous je demande réflexion :
Les Hommes changeront-ils un jour ?
Que serait le poète sans toi ?
Quand la tempête était là,
Lorsque le vent huait mon incapacité,
Calmement tu es arrivée,
Et doucement, es rentrée en moi.
Lorsque le besoin de dire était urgent,
Quand celui d'écrire était vital,
Je ne trouvais pas la solution,
Mais tu as répondu à ma question.
Pour toi, rien n'est impossible,
Et pour cause, tu es invincible.
Malgré tout, quand tu sembles absente,
C'est que tu es là, nonchalante.
Tu es la caresse sur ma main,
L'encre de ma plume.
Et quand viendra demain,
Je t'attendrai avec impatience.
Que seraient le poète sans toi,
Toi, le bonheur des envies.
Que serions-nous sans toi,
Toi, l'âme des étoiles.
Tu es l'inspiration