Une bataille
Voilà des mois que tu restes évanouie,
Des mois que tu ne t'accroches plus à la vie.
Mais tu n'arrives pas à te décider :
La mort et son repos ou la vie et sa liberté ?
Voilà des mois que tu marches dans ces couloirs,
Vides d'âme ils restent noirs.
Des ses couloirs qui te rapprochent peu à peu de la mort,
Où tu ères seul, partagé entre l'envie et les remords.
Ta mémoire est la seule partie qui te reste.
Soudainement elle décide de mener la dance,
Eloignant ainsi ces fumées dences,
Qui sur l'instant deviennent pour toi sans importance.
Un amour, un ami,
Voilà ce qu'elle te remet en tête.
Tu décides de rentrer à la vie,
Et que la mort à jamais ne t'embête.
Aussi fine qu'elle est
Elle écrit des vers,
Des chansons, des poèmes
Elle se couvre en hiver,
Elle vous dit qu'elle vous aime.
Elle vous fait signe,
S'adresse à vous.
Bien qu'inoffensive,
Ne peut s'empêcher de faire la moue.
Mais ma main,
Aussi fine qu'elle est,
Ne peut plus faire d'autres actions,
Que celles de s'incliner devant vous,
Et de vous remercier.