Je me souviens qu’il avait plu,
Mais pas pourquoi tu n’étais pas là.
Grise rosée des matins déchus,
Fallait-il que je vienne, moi ?
Le vent qui me semblait glacial,
Me hurlait de ne pas y aller.
La route paraissait si pâle ;
Peut-être aurais-je du l’écouter ?
Je me souviens, c’était l’hiver ;
Et la vie fuyait, imaginaire,
Ne restait plus qu’un vieil automne,
Comment résister à personne ?
Je n’y irai plus jamais ;
Et j’oublierai la neige.
Si absente tu étais,
C’est que tu n’avais plus d’ailes
Pour nous lire tes rêves.
Je me rappelle qu’ils pleuraient,
Nous n’auront plus d’étés,
Pour t’écrire nos poèmes ;
Pour continuer à rêver.
Je me souviens de ton silence,
Des bruits de pas sur l’espérance ;
La vie n’a pas laissé d’espoir,
Autre que celui de ton départ.
Je me souviens qu’il avait plu,
Et pourquoi tu n’étais pas là.
Grise rosée d’un cœur perdu,
Non, jamais tu ne reviendras.
Je n’y irai plus jamais ;
Et j’oublierai la neige.
Si absente tu étais,
C’est que tu n’avais plus d’ailes
Pour nous lire tes rêves.
Je me rappelle qu’ils pleuraient,
Nous n’auront plus d’étés,
Pour t’écrire nos poèmes ;
Pour continuer à rêver.