Le vent des arbres
Assis, tout simplement, il regardait les arbres,
Où le vent soufflait sur ces colosses d'écorce
Ces colosses des ans, ces colosses de marbre
Où, pour les arracher, le temps n'a tant de force.
Un endroit où les feuilles volent sans cesser,
Où le temps coule et la détresse s'envole,
Un endroit ou la mort, peut-être, disparaît,
Où l'air d'une triste mélodie farandole
C'est dans cet endroit de calme, de quiétude,
Dans cette période d'automne grisonnant,
Où l'on se pose, où l'on prend de l'altitude,
Qu'il abandonna la vie, libre, calmement.