Je te hue, toi la vie
J'ai l'impression de planer
De parcourir le monde entier
De toucher les ailes des oiseaux
Et de voler encore plus haut.
Le rêve me fait perdre la tête
M'applaudit, me fait la fête
Pour m'obliger à rester encore
Dans cet imaginaire aux allures d'or.
J'écoute les notes défiler,
Les accords se faire plaquer.
La musique me fascinant,
Je ne vois pas passer le temps.
Elle m'a prise au piège
M'amenant dans ces pays de neige
Où les flocons tombent plus vite que la pluie,
Moi, dans ma passion, je t'oublie.
Je te vois me regarder
Et je ne peux rien faire.
Je suis comme paralysé
Au fond de cet univers.
Puis, finalement, tu pars
Me laissant pour un autre part.
J'ai envie de crier, t'appeler,
Mais je ne peux bouger.
Je te hue, toi la vie,
Et la mort m'engloutit.
Dans ce moment amnésique,
Ma conscience me pique.
Je plonge dans ce leurre
Et sens s'arrêter mon cœur.
J'ai l'impression de planer
De parcourir le monde entier
De toucher les ailes des oiseaux
Et de voler encore plus haut.