(Colère a été créé pour un concours)
Colère
Colère tu peux faire bien des choses.
Comme nous rendre fous, par exemple.
Fous de douleur, fous de colère,
Être en colère entraine d'entrer dans une nouvelle ère.
Je ne sais pas pour vous, mais quand je suis en colère,
Et j'ai tendance de l'être vite,
J'ai envie de taper, de tout casser.
Frapper aussi fort que possible.
La colère peut nous entrainer loin, très loin.
Il nous suffit d'un motif quelconque,
Et nous voilà en train de ne pas faire que du bien.
On a souvent du mal à se maitriser.
Le mot aujourd'hui est colère ; je le dis dans mon entourage.
Colère contre ces gens, contre la guerre, contre l'orage,
Qui nous ont fait perdre des êtres chers ; on en pleure de rage.
Bientôt vient la manifestation, la rébellion que nous attendions tous.
Tellement de gens se sont rassemblés, et l'armée l'a remarqué.
Et bientôt, on est en colère contre nous.
Tellement de gens viennent de mourir,
Que je n'ai plus envie de le dire.
Vide
Je prends ma plume et me penche sur le papier
J'aimerais écrire tout ce que je ressens
Mais rien ne vient, il n'y a que le vide entier,
Comme si ma plume ne voulait plus réfléchir, maintenant.
Je regarde autour de moi,
Voulant écrire ce que je vois.
Mais rien ne me vient à décrire,
Comme si ma plume ne voulait fléchir.
Je me promène, cherchant un paysage,
Les yeux grands ouverts, regardant un orage.
Mais rien ne vient, ma plume est terne,
L'inspiration s'enfuie, et reste externe.
J'arrive en haut de la falaise,
Contemplant les rochers.
Je m'assois, à mon aise,
Guettant la vérité.
J'attends longtemps, m'endormant presque,
Voyant le vent rendre le sable fresque.
Maintenant il fait nuit, un froid glacial.
Je pense à tout, même au mal.
J'en vient à écouter la musique,
Espérant que vienne l'unique.
Mais non, rien de vient,
J'ai attendu pour rien.
Je retourne chez moi, quêtant de l'aide,
Vous demandant un thème.
Mais rien ne vous vient,
L'inspiration m'appartient.
Je m'allonge sur mon lit,
Respirant à pleins poumons la vie.
Cette vie qui ne me sert plus à rien,
Tant le thème ne vient.
Le vide est déjà fait dans ma tête,
Ils retrouveront bientôt ma lettre.
Je peux donc m'en aller,
Retournant à mon endroit préféré.
Je me lève silencieusement,
Enfile mes chaussures par habitude.
Mais elles ne me serviront à rien,
La vie est balayée par la solitude.
J'arrive en haut de la falaise.
Il n'y a que le vide, un vide immense.
Lun 5 Avr - 17:49