Encore deux autres.
La vie
C'est une chose merveilleuse qu'est la vie.
On la trouve partout, même dans les écrits.
Alors, à mon tour je voudrais,
Vous conter cette vérité.
Nous savons tous que la vie est une chose précieuse,
Mais cela n'empêche pas les hommes de la faire creuse.
Vous qui la détruisez, franchement, dites-le moi,
Si c'est vraiment parce que vous n'en avez pas le choix.
Je ne peux m'empêcher de vouloir voir
Cette vie, cette histoire.
Cette chose qu'il est difficile de raconter,
Car on retrouve en elle toute la beauté.
La vie est telle une fleur
Qu'il faudrait laisser s'épanouir.
Telle un oiseau,
Qu'on ne pourrait contenir.
C'est un flux de bonheur,
De la sentir palpiter dans notre cœur.
Cela vous ne pouvez le nier,
Car sans elle, vous ne seriez.
La vie est tellement importante,
Que parfois même on la trouve chiante.
Avant de vous offusquer,
Réfléchissez et dites-moi si c'est pas vrai.
Ce foutu poids
Depuis ma naissance, je traine avec moi un fardeau,
Un fardeau problématique, puisqu'il atteint les poumons.
Mais, bien que cela ne m'empêche pas encore de voir les rayons,
Je rêve un jour, de me réveiller, et de me trouver nouveau.
Et oui, c'est bien de cela dont je vous parle :
Cet asthme, qui est censé partir avec la vie,
Mais qui persiste à me tenir éveillé,
Au milieu de la nuit, de peur d'y rester.
Comprenez moi, je vis tous les jours
Avec l'angoisse de passer l'arme à gauche.
Cependant, il me joue beaucoup de tours,
En partant pendant un temps ; en revenant souvent.
Depuis quelques jours, je n'en avais plus.
Mais hier, il est revenu,
Me disant, me criant en me chuchotant,
Que mes vieux démons resurgissent.
En effet, voyant venir le soir,
De m'endormir je perdais l'espoir.
Car, cela me fait plus peur que vous ne le croyiez,
De l'entendre narrer la fin de mon histoire.
Et pourtant je persiste à croire,
Qu'un jour enfin, il s'en ira.
Et dans ces moments de vie,
Je me regarde dans la glace sans en avoir envie.
Sachez-le, je suis jeune.
Assez jeune pour voir venir l'avenir comme un poids.
Car si chaque jour je me bats,
C'est en me disant que demain je peux être là.
L'espoir de résister augmente,
A chaque fois que je vous vois.
Vous, si plein de vie,
Que j'ai finalement envie de marcher plus longtemps à vos côtés.
Alors, s'il vous plait,
Continuez à plaisanter.
Car ce serait un drôle de bonheur,
Celui de me briser le cœur.